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MUDRA : Bonjour Camille ! Pour commencer, peux-tu me parler un peu de ton parcours ?
CAMILLE TREMBLAY : Salut ! D’abord, j’ai fait 10 ans de gymnastique, de 6 à 16 ans, et je suis passée au cirque après. Il y a beaucoup de disciplines dans le cirque, mais moi, mon métier et ma spécialité, c’est de me tenir sur les mains à temps plein !
« Mon métier, c’est de me tenir sur les mains à temps plein! »
M : Pourquoi avoir choisi la discipline de l’équilibrisme ?
CT : Je venais d’un sport très technique, la gymnastique, et les équilibres restent une discipline très très très technique. C’est beaucoup de travail et je suis quelqu’un de très travaillante! Chaque discipline est difficile à sa façon, mais la technicité des équilibres m’attirait beaucoup.
M : Qu’est-ce que ça t’a apporté de pratiquer ce métier ?
CT : J’ai fini en 2012 [mes études à l'École nationale de cirque], ça fait presque 10 ans ! Le métier en soi demande beaucoup d’implication, mais c’est une passion. Ça m’a appris à être travailleuse autonome, à être entrepreneuse, à faire différentes créations et différents spectacles, mais ça apporte aussi une bonne discipline de vie. Avec ça, ça m’incite à trouver l’équilibre dans toutes les sphères de ma vie !
« Être équilibriste, ça m’incite à trouver l’équilibre dans toutes les sphères de ma vie. »
M : As-tu remarqué des bienfaits qui ressortent de ton métier ?
CT : C’est certain que la proprioception, donc la conscience du corps dans l’espace, est très développée en ce qui a trait à la pratique des équilibres. Ce sont des bienfaits au quotidien : bien se déplacer, aider à la pratique du sport, ou même d’avoir une bonne posture et un bon tonus dans la vie en général!
Ce sont des bienfaits dont tout le monde peut bénéficier. La proprioception, la conscience de son propre corps, permet par la suite de mieux bouger dans l’espace, peu importe le type de mouvements qu’on veut faire. Ce sont des bienfaits qu’on peut transposer au quotidien et dans tout type d’activité physique.
« Une meilleure proprioception fait partie des bienfaits qu’on peut transposer au quotidien et dans tout type d’activité physique. »
M : Qu’est-ce que tu dirais à quelqu’un qui hésiterait à s’inscrire, de peur de ne pas être capable ?
CT : L’atelier est super adapté au niveau! Je ne m’attends pas à ce que les gens sachent déjà faire un équilibre, c’est un cours d’introduction destiné aux débutants. Ma technique de travail en tant que coach est d’être sécuritaire et de toujours donner des exercices adaptés au niveau de la personne. Avec un même exercice, on peut aller du niveau 0 au niveau 5 : il va évoluer au cours de l’atelier pour progresser!
Je donne beaucoup de *feedback*, je vois chaque personne pratiquer et je donne des notes adaptées.
M : Peux-tu nous parler un peu de ta technique d’enseignement en ligne ?
J’ai commencé à donner des ateliers en ligne depuis la pandémie. J’ai développé toute une plateforme de cours numériques et ça peut même être un avantage ! Je donne tous les outils, l’exercice et les corrections, mais après, la personne doit intégrer ces outils-là et les transposer dans son propre corps. C’est vraiment l’fun que les gens n’aient « pas le choix » d’intégrer les correctifs pour progresser.
« Les cours en ligne peuvent même être un avantage, parce que la personne doit intégrer les outils que je lui donne et les transposer dans son propre corps ! »
M : À quoi les gens peuvent-ils s’attendre s’ils s’inscrivent aux ateliers ?
CT : D’abord, le cours est construit pour que les gens puissent suivre les quatre ateliers. Ça donne la chance d’avoir une progression et ce n’est pas répétitif du tout.
Il y aura des exercices avec une chaise, donc pas besoin de beaucoup de matériel. On va commencer avec les pieds à la hauteur de la chaise, mais les fesses au-dessus des épaules — c’est la position de base de l’équilibre— et on va avancer à partir de là : enlever un pied de la chaise, puis l’autre pied, et éventuellement, sans chaise !
Idéalement, on va explorer différentes positions : les jambes ouvertes, les jambes fermées et les genoux pliés. Selon la flexibilité de chaque personne !
M : Qu’est-ce que tu voudrais dire aux gens qui hésiteraient à s’inscrire ?
CT : Il n’y a pas d’âge pour commencer ! Je ne veux pas que les gens se jugent avant de commencer l’atelier ou se sentent trop mauvais, c’est ça que je prône. Il y a un temps pour chaque chose et si les gens veulent commencer leur progression en équilibre, je vais les accueillir au niveau où ils sont. On peut toujours travailler quelque chose !
« Il n’y a pas d’âge pour commencer à se tenir sur les mains! »
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